Dear Muesli : comment 3 garçons s’attaquent aux mastodontes des céréales en s’inspirant des recettes de leur mère

Dikom, Bakang et Sylvain ont été élevés au muesli dès leur plus jeune âge. « On avait du mal à retrouver dans le commerce ce que nos mères nous préparaient. Même dans les magasins bios, c’était très difficile de trouver les produits exacts que l’on cherchait. ». Ils ont gardé l’habitude de faire eux même leur propre muesli. Leurs amis, leurs collègues… leur en demandent. L’idée est née tout naturellement. Il regarde un peu ce qui existe sur le marché. Rien de satisfaisant. Ils lancent Dear Muesli.

La story de Dear Muesli

Se lancer avec 700 €

En 2015, ils se lancent. Avec leurs maigres économies, ils achètent des flocons d’avoine au supermarché, des fruits dans de petites boutiques… Ils lancent un compte Instagram sur lequel ils postent des photos d’eux. Le nombre de commandes augmente. Ils préparent le muesli chez eux. L’immeuble embaume le muesli. Les voisins ne sont pas toujours contents. Ils livrent eux même dans Paris à vélo ou en métro. Les épaules meurtries par la lourdeur des sacs, ils en reviennent pourtant surmotivés grâce aux avis clients.

2015

Dikom, Bakang et Sylvain lancent Dear Muesli

Les cuisines de Dear Muesli
La préparation des recettes Dear Muesli

Toujours plus proches des clients

Les commandes s’enchainent mais il substiste une frustration : « on proposait un produit mais on ne pouvait pas vraiment partager ce moment avec les gens. ». Ils ont alors envie de créer un bar à muesli en plein Paris. Beaucoup trop cher ! Leur philosophie : ne pas abandonner, trouver une autre idée. Si faire venir les gens est trop cher, ils vont aller voir les clients. Ils leur faut un triporteur. En moins d’une semaine, ils réunissent les fonds sur Kickstarter.

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