Lalalab : leader en Europe, l’histoire de la startup qui imprime 130 000 photos par jour

La story de Lalalab

Lancer le plus vite possible

« Un jour, j’avais pris des photos pour ma grand-mère pour son anniversaire. Je voulais lui en envoyer mais c’était malheureusement impossible. ». Jeremy et son ami d’enfance, Julien, décident de lancer un service ultra simple pour imprimer ses photos en quelques minutes. Avec le CTO associé rencontré dans le train, Julien Philbert, ils développent une première version de l’app en 3 mois. En septembre 2012, Lalalab sort sur l’App Store en version très simple pour tester l’appétence du marché. 2 ou 3 clients par jour durant les premiers mois. « On allait en Vélib chez un labo, on lui donnait la clef USB, il imprimait les photos, on allait à la poste, on léchait les enveloppes et on envoyait tout comme ça. C’était encore très artisanal. »

La rampe de lancement vente-privée

En 2013, ils décident de faire une campagne sur vente-privée qui mettait en avant des applications auprès de leurs clients. Ça leur coute 15 000 €. C’est une somme énorme pour eux. Le résultat est fou : 15 000 téléchargements et 500 commandes. Avant le premier événement vente-privée, il faisait en moyenne 50 commandes maximum par jour. Depuis, la croissance est forte et continue. Le marché est immense. Quand ils commencent, 200 millions de smartphones circulent dans le monde. En 2017, il y en a 2 milliards…

2012

Lalalab sort sur l’App Store en version très simple pour tester l’appétence du marché.

Les bureaux Lalalab
Les bureaux Lalalab

Rachat par Exacompta, Clairfontaine

Lalalab c’est aujourd’hui entre 5 000 et 10 000 commandes par jour. Plus de 5 millions de téléchargements sur le Store. En 2016, la startup réalise un chiffre d’affaires compris entre 12 et 15 millions d’euros. Plusieurs sociétés les approchent en 2016 pour opérer un rachat. Ils étudient toutes les demandes avec attention. C’est le groupe Clairefontaine qui les séduit : « L’équipe nous plaisait. Leur vision nous plaisait. La marque nous plaisait. Eux voulaient que l’on reste aux commandes de la boîte. Ils ne voulaient pas s’occuper du management. On garde donc l’intégralité de l’exécutif et de l’opérationnel. »

2016

la startup réalise un chiffre d’affaires compris entre 12 et 15 millions d’euros

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