Le Collectionist : 1 700 villas et 35 collaborateurs, l’histoire de la startup leader de la location de biens de luxe

A l’origine 3 associés. Olivier vit une mauvaise expérience en louant un bien haut de gamme sur un site de désintermédiation. Les photos sont fausses. L’appartement est sale. Avec Max et Eliott, ils décident de créer le Collectionnist. Aucun des trois ne vient de l’industrie immobilière. Ils commencent par construire un portefeuille de propriété à Saint Tropez pour tester l’idée pendant une saison. Ils réussissent à regrouper 60 très belles villas.

La story du Collectionist

La fausse bonne idée

La première saison est concluante. Il y a une vraie demande. Et surtout les médias s’entichent pour le concept. Plus de 500 articles sont écrits. Chaque article déclenche beaucoup de demandes de propriétaires qui veulent faire référencer leur villa sur la plateforme. Olivier, Max et Eliott se disent qu’ils peuvent devenir le Airbnb du luxe. Très vite, ils comprennent que c’est une fausse bonne idée. Créer des expériences de vacances est un vrai savoir faire et les propriétaires ne sont pas formés pour ça. Pour avoir un service digne de ce nom sur des paniers moyens à 22 000 euros, il faut un partenaire entre le client et le propriétaire. Ce partenaire c’est le Collectionnist.

L'équipe du Collectionist
Eliott et Max co-fondateurs du Collectionist

Les bureaux locaux

Début 2016, ils font marche arrière. Le bureau de Saint Tropez fonctionne bien. Ils décident d’ouvrir deux nouveaux bureaux : Ibiza et la Grèce. Sur ces deux nouveaux bureaux, ils font X5 en terme de chiffre d’affaires. Ils comprennent qu’ils tiennent un modèle et que la réussite de Saint Tropez n’était pas un coup de chance. En 2017 le Collectionnist regroupe 1 700 propriétés dans le monde et emploie plus de 25 personnes à Paris. Ils ont ouvert 10 bureaux locaux. Leur objectif pour 2020 : 120 bureaux locaux dans le monde.

+ de stories