Weezevent : comment 2 amis ont déplacé des montagnes pour changer les règles de la billetterie en ligne

Pierre-Henri et Sébastien sont des amoureux de sport. En 2006, ils lancent un événement à Dijon : le vélotour pour découvrir la ville à vélo. Ils rassemblent 3 000 personnes pour la première édition. Les inscriptions en ligne sont rares à l’époque. L’année suivante ils regroupent 5 000 personnes. 70% des inscriptions se font en ligne. Les moeurs ont évolué. Véritable usine à gaz, ils bricolent un petit outil pour faciliter les inscriptions en ligne. D’autres organisateurs d’événements à Dijon souhaitent acheter leur outil. Weezevent est né.

La story de Weezevent

Décollage timide

Pierre-Henri et Sébastien démissionnent de leur job pour se consacrer à 100% à cette nouvelle aventure. Ils lancent l’activité et les ventes commencent à arriver. Les 2 amis se fixent un objectif : être capable de se rémunérer entre 1 000 et 1 500 euros par mois. Même si la startup connait une petite traction, l’avenir reste incertain. Ils tentent de lever de l’argent pour accélérer mais aucun fond n’est partant.

Les bureaux Weezevent
Pierre Henri co-fondateur de Weezevent

L’approche d’Eventbrite et l’entrée au capital de vente-privée

Pendant les 5 premières années, la société croit doucement mais surement. Début 2012, plus matures sur leur business, ils parviennent à lever 1 million d’euros avec A Plus finance. Etrangement, c’est le moment où ils ont le moins besoin d’argent. Tout le travail accompli les années précédentes commencent à porter ses fruits : « En tout et pour tout, on a dépensé 200 000 euros sur ce million. Mais cet argent nous a donné une assurance, un confort. ». À partir de ce moment là, il double de taille chaque année. En 2015, Eventbrite les approche pour envisager un rachat mais l’opération ne se fait pas. Pour continuer de soutenir la croissance, les 2 fondateurs décident d’aller voir Jacques-Antoine Granjon, cofondateur de vente-privée, qui séduit par leur business, entre au capital.

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